« Je suis bienheureux, plein de bonheur dans la forêt : chaque arbre parle à travers toi, ô Dieu, quelle splendeur ! […] » (Beethoven, dans son journal en 1815).
Dans sa 6e symphonie, dite Pastorale, ce musicien génial propose un véritable portrait de la nature : les impressions agréables que l'on ressent à la campagne, les bergers, les ruisseaux, les chants d'oiseaux, les danses des paysans ; puis l'atmosphère s'alourdit… l'orage éclate ; pour retrouver, enfin, la joie paisible après la tourmente.
Un dominicain, Frère Jean-Thomas de Beauregard, compare l'histoire de notre Peuple – depuis Abraham – à cette symphonie : La Symphonie Pastorale du Bon Pasteur. (Lire dans Aleteïa sur Internet)
Pour mener son troupeau, Dieu a choisi un agneau. Non pas un animal dominant, mais un agneau doux et fragile. C'est par l'attraction de sa douceur qu'il attire les brebis à lui.
« Alors le troupeau suit l'Agneau partout où il va. » (Apocalypse, chap. 14, v. 4)
La symphonie écrite par Dieu et les hommes s'écarte de celle de Beethoven : l'orage du quatrième mouvement et la paix retrouvée du cinquième se fondent l'un dans l'autre. Les souffrances de Jésus sur la croix sont toujours actuelles, mais la Résurrection et la vie éternelle sont là ; nos souffrances peuvent nous submerger mais l'Esprit de Dieu vient nous soutenir et nous donner la paix.
L'Esprit-Saint aide les brebis à reconnaître la voix de l'Agneau, leur Bon Pasteur. C'est avec l'Esprit-Saint que nous trouvons la paix et la joie de Dieu. Prière
Seigneur, donne-nous de reconnaître la voix du Bon Pasteur, lui qui aime chacune de ses brebis.