Sommes-nous bien sûrs de tous les comprendre ? Faisons une petite révision.
En entrant dans l'église, on trace amplement et calmement sur soi le signe de la croix avec l'eau bénite. C'est un double rappel de notre baptême :
la croix nous sauve, et le baptême a fait de nous des enfants de Dieu.
En confessant nos fautes, on se frappe la poitrine avec le poing serré : « C'est moi ! », on se reconnaît pécheur. Ce geste doit ébranler nos choix de vie et nous faire choisir Dieu.
Au moment d'entendre l'évangile, les trois petits signes de croix tracés sur le front, les lèvres et la cœur ont une grande signification :
« Que cet évangile pénètre mon intelligence pour que je le comprenne, ma bouche pour que je le proclame, ma poitrine et mon cœur pour que j'en vive et que je l'aime. »
Jointes, avec parfois les doigts croisés, nos mains invitent au recueillement et à l'union intérieure avec Dieu. Ouvertes, tournées vers le ciel, nos mains expriment l'accueil et le don.
Ce geste accompagne la prière du Notre-Père.
Les rites et les gestes de la liturgie nous font passer d'un statut individuel à celui des membres du Christ. En faisant ces gestes ensemble et avec beauté, nous ressentons la communion des uns avec les autres dans l'amour de Jésus.
Prière
À la messe, Seigneur, que mon attitude, unie à celles des prêtres et de l'assemblée, devienne une prière du corps.