Jose Gregorio Hernandez naît le 26 octobre 1864 dans un petit village andin du Venezuela. Au sein de sa famille, il apprend à aimer le Seigneur. Il fait ses études à Caracas puis, grâce à une bourse, il vient à Paris où il parfait ses connaissances en médecine. Il côtoie les professeurs qui sont à la pointe de la recherche médicale.
De retour au Venezuela, pendant l'épidémie de grippe espagnole, il donne de sa personne, sans compter. Il soigne gratuitement les plus pauvres et donne même de l'argent à ses patients. On peut faire le parallèle entre la vie de Jose Gregorio en temps d'épidémie et les périodes des confinements pour celle du coronavirus.
Jose Gregorio fonde l'Académie nationale de médecine au Venezuela. S'il est un grand scientifique, un grand médecin et un grand professeur, il est aussi le serviteur des plus pauvres. Il vit à la lumière de l'évangile. Il avait envisagé d'être prêtre. Cela ne s'est pas fait. Il ne s'est jamais marié.
En 1919, Jose Gregorio Hernandez meurt accidentellement à l'âge de 54 ans. Il est renversé par une voiture alors qu'il se rend chez un patient. Des milliers de personnes assistent à ses obsèques. « Derrière le cercueil, tous nous sentions le désir d'être bons. » a écrit un grand écrivain vénézuélien et président en 1948, Romulo Gallegos (1884-1969).
Depuis des années, les catholiques s'adressent à lui. En 2017, Yaxury Solorzano, 10 ans, reçoit une balle dans la tête. Sa mère se tourne naturellement vers le médecin des pauvres pour la guérison de sa fille. Selon l'enquête de la Conférence épiscopale vénézuélienne, la mère sent une main se poser sur son épaule et une voix lui dit : « Sois tranquille, tout ira bien. » Et la fillette guérit. En juin 2020, le miracle est reconnu et le pape François signe le décret de béatification.
Prière
Seigneur Jésus, fais-nous la grâce d'être proches des plus démunis, matériellement ou spirituellement. Fais-nous ressembler au bienheureux Jose Gregorio.