Sainte Barbe (ou Barbara) aurait vécu sous le règne de l'empereur Dioclétien. Son père était un riche païen de Phénicie. Il décida de marier sa fille, qui refusa car elle voulait se consacrer au Christ.
Son père décide de l'enfermer dans une tour à deux fenêtres. Un prêtre parvient à s'introduire et à baptiser Barbe. Celle-ci parvient à percer une troisième fenêtre dans la tour, représentant la Sainte-Trinité. Son père, furieux, met feu à la tour.
Barbe réussit à s'enfuir mais un berger découvre sa cachette et avertit son père. Il la traîne devant le gouverneur romain. La jeune fille refuse d'abjurer sa foi. Le gouverneur ordonne au père de lui trancher la tête. Ce dernier meurt foudroyé par la foudre après avoir tué sa fille.
Lorsque les chrétiens souhaitent récupérer le corps de la martyre. Ne voulant pas utiliser le prénom païen de la jeune fille, ils demandent à récupérer le corps de « la jeune femme barbare », ce qui lui donna par la suite le prénom de « Barbara », ou « Barbe ».
Elle est fêtée le 4 décembre.
Sainte Barbe est la sainte patronne des sapeurs-pompiers, des mineurs et des artificiers.
1Cor 7, 36-40
Si quelqu'un juge qu'il exposerait sa fille au déshonneur, si elle passait la fleur de l'âge, et qu'il est de son devoir de la marier, qu'il fasse comme il veut, il ne pèche point ; qu'elle se marie.
Mais celui qui, sans y être forcé, étant maître de faire ce qu'il veut, a mis dans son cœur une ferme résolution, et a décidé de garder sa fille vierge, celui-là fait bien.
Ainsi celui qui marie sa fille fait bien, et celui qui ne la marie pas fait mieux.
La femme est liée aussi longtemps que vit son mari ; si le mari vient à mourir, elle est libre de se remarier à qui elle voudra ; seulement que ce soit dans le Seigneur.
Elle est plus heureuse, néanmoins, si elle demeure comme elle est : c'est mon avis ; et je crois avoir, moi aussi, l'Esprit de Dieu.