Les pistes d'action du Pape François pour "guérir le monde"
Tout au long d'une série de discours et de catéchèses hebdomadaires, le Pape propose sa vision du monde d'après la pandémie.
Dans cette série de catéchèses qui ont eu lieu durant les mois d'Août et de Septembre, il a développé sa pensée
sur la sortie de crise. Pour lui, la pandémie constitue une occasion historique pour changer le monde.
Il ne s'agit pas de reconstruire le monde d'après, en reproduisant le monde d'avant.
"La pandémie est une crise, et on ne sort pas pareils d'une crise : nous sortons meilleurs ou nous sortons pires !" dit-il.
Il poursuit : "Après la crise, est-ce que nous continuerons avec ce système économique d'injustice sociale et de mépris pour la sauvegarde
de l'environnement, de la création, de la maison commune ? Réfléchissons-y ! "
Il rappelle certains principes sociaux fondamentaux : "Nous devons soigner un grand virus : celui de l'injustice sociale, de l'inégalité
d'opportunités, de la marginalisation et du manque de protection des plus faibles."
Il ajoute que "la foi, l'espérance et l'amour poussent nécessairement vers cette préférence pour les plus nécessiteux."
Il estime que cette priorité donnée aux pauvres doit notamment se traduire dans la distribution du futur vaccin à tous, et pas seulement
aux populations les plus riches.
"La solidarité est précisément une voie pour sortir meilleurs de la crise". Pour lui, cette "solidarité est le roc du bien commun", et il s'agit
de bâtir une nouvelle société "saine, inclusive, juste et pacifique". Mais cette reconstruction ne pourra se faire sans une attention particulière
à la "maison commune".
"Nos frères les plus pauvres et notre mère la terre gémissent à cause des dommages et de l'injustice que nous avons provoqués, et ils
réclament une autre route." Il termine son enseignement en rappelant que ce "processus de guérison" ne pourra se réaliser qu'en impliquant
les "corps intermédiaires" que sont les familles et les associations, mais aussi les plus pauvres eux-mêmes.
"Le premier pas est de laisser les pauvres te dire comment ils vivent, de quoi ils ont besoin : il faut laisser parler tout le monde ! Encourageons-nous
à rêver, cherchant ces idéaux. N'essayons pas de reconstruire le passé, en particulier, celui qui était déjà injuste et déjà malade."
Jorge Mario Bergoglio hautatu zutelarik,Erroman, Aita Saindu izaiteko, Brésil erresumako kardinale batek erran zion : "Fagorez, ez
ahantz munduko probreak !" Gure Aita Sainduak, klarki et garbiki, erakusten du, bere hitz eta egitate guzietan, kontseilu hori duela obratzen.