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Paroisse Saint Michel Garicoïts du Labourd

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Présence du Christ à son Église dans la Liturgie.

Présence du Christ à son Église dans la Liturgie.

ACTES DU IIE CONCILE VATICAN — LA LITURGIE


Le Christ est toujours là auprès de son Église, surtout dans les actions liturgiques. Il est là présent dans le sacrifice de la messe : dans la personne du ministre, car « celui qui offre maintenant par le ministère des prêtres, est celui-là même qui s'offrit alors lui-même sur la croix. » Il est présent surtout sous les espèces eucharistiques. Il est là présent par sa vertu dans les sacrements au point que, lorsque quelqu'un baptise, c'est lui qui baptise. Il est là présent dans sa parole, car c'est lui qui parle tandis qu'on lit dans l'Église les Saintes Écritures. Enfin il est là présent lorsque l'Église prie et chante les psaumes, lui qui a promis : Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux.

Effectivement, pour l'accomplissement de cette grande œuvre par laquelle Dieu est parfaitement glorifié et les hommes sanctifiés, le Christ s'associe toujours l'Église, son Épouse bien-aimée qui l'invoque comme son Seigneur et qui passe par lui pour rendre son culte au Père éternel.

C'est donc à juste titre que la liturgie est considérée comme l'exercice de la fonction sacerdotale de Jésus Christ, exercice dans lequel la sanctification de l'homme est signifiée par des signes sensibles et est réalisée d'une manière propre à chacun d'eux. Là, le culte public intégral est exercé par le Corps mystique de Jésus Christ, c'est-à-dire par le Chef et par ses membres.

Par suite, toute célébration liturgique, en tant qu'œuvre du Christ prêtre et de son Corps qui est l'Église, est une action sacrée par excellence, dont nulle autre action de l'Église ne peut égaler l'efficacité au même titre et au même degré.

Dans la liturgie terrestre, nous participons, par un avant-goût, à cette liturgie céleste qui se célèbre dans la sainte Cité de Jérusalem à laquelle nous tendons comme des voyageurs ; c'est là que le Christ siège à la droite de Dieu comme ministre du vrai sanctuaire et de la véritable tente. Avec toute l'armée des chœurs célestes, nous chantons au Seigneur l'hymne de gloire ; en vénérant la mémoire des saints, nous espérons partager leur société ; nous attendons comme sauveur le Seigneur Jésus Christ, jusqu'au moment où il paraîtra, lui, notre vie, et où, nous aussi, nous paraîtrons avec lui en pleine gloire. ~

L'Église célèbre le mystère pascal, en vertu d'une tradition apostolique qui remonte au jour même de la résurrection du Christ, chaque huitième jour, qui est nommé à bon droit « jour du Seigneur » ou dimanche. Ce jour-là, en effet, les fidèles doivent se rassembler pour que, en entendant la parole de Dieu et en participant à l'Eucharistie, ils se souviennent de la passion, de la résurrection et de la gloire du Seigneur Jésus ; pour qu'ils rendent grâce à Dieu qui les a fait renaître, grâce à la résurrection de Jésus Christ, pour une vivante espérance. Aussi le jour dominical est-il le jour de fête primordial, qu'il faut proposer et inculquer à la piété des fidèles, de sorte qu'il devienne aussi jour de joie et de cessation du travail. Les autres célébrations, à moins qu'elles ne soient véritablement de la plus haute importance, ne doivent pas l'emporter sur lui, car il est le fondement et le noyau de toute l'année liturgique.



19/01/2024