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Lapurdiko San Mixel Garikoitz parropia

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Erretoraren Hitza

Erretoraren Hitza
  "L'espérance ne déçoit pas "
 
       C'est le titre du document que les évêques de France ont publié le mardi 18 Janvier dernier en vue des 
prochaines échéances électorales. Il contient 60 pages ; sans donner de consigne de vote, les évêques dressent 
un panorama de la situation actuelle et rappellent quelques points importants de la doctrine catholique.
  Ils commencent par dire ceci : " Nous ne donnons ni ne donnerons aucune consigne de vote !"
 Mais, "s'abstenir de voter est un manquement à la responsabilité", même si les institutions sont "toujours imparfaites
et toujours perfectibles".   Pour les évêques, ce vote est d'autant plus nécessaire que la société française risque la 
"fracturation", parce qu'elle est divisée et habitée par des violences latentes."
 Parmi les 27 points abordés, il y a le refus catégorique du développement de l'euthanasie.
Les évêques s'inquiètent aussi des "trucages
 juridiques ou des manipulations biologiques autour de la filiation et de la procréation."
    Ils défendent, bien entendu, la liberté de religion ; les débats autour de la "loi séparatisme" et son adoption les ont 
marqués et ils s'inquiètent d'un "dénigrement systématique " des religions. Ils rappellent que les croyants n'ont pas à être
"suspectés à priori".
    Le sujet dramatique des migrants est aussi évoqué . Ils soulignent les "appels prophétiques" du Pape, mais aussi  la "légitimité
 de la régulation juridique des flux". Ils demandent à "ce que personne ne prenne son parti des drames humanitaires qui se 
produisent constamment sous nos yeux".
   Tout au long de ce document, c'est, avant tout, une inquiétude qui se manifeste : "nous traversons des temps 
rudes et périlleux" . Policiers et pompiers sont parfois "injuriés, voire agressés". Le sujet de la dette publique est aussi abordé :
 "Ne laissons pas les risques et le poids de cette dette aux générations futures".
   "La construction européenne a, certes, permis de mettre fin aux tentations d'affrontement et de guerre, mais elle doit être 
constamment revue pour ne pas tomber dans l'impuissance, la dérive libertaire, l'excès technocratique, le renoncement à promouvoir 
de vraies valeurs morales"
  La conclusion est un appel à l'espérance : "Ne nous laissons pas enfermer dans l'amertume ou le découragement. La peur est 
toujours mauvaise conseillère. Ouvrons le chemin des choix courageux et salutaires."
 
                            Faisons nôtres ces préoccupations et ces orientations de nos évêques et portons-les dans notre prière.
 
                                                                                                                                     Joachim Jauregui


21/01/2022