Solidarité avec les Ukrainiens
Depuis le début de cette guerre, beaucoup de personnes manifestent leur soutien matériel et financier
aux familles d'Ukraine dont beaucoup se trouvent dans un dénuement total. Nous assistons à un mouvement
de solidarité impressionnant dans la plupart des pays voisins de ce pays dévasté par la guerre, y compris dans
le nôtre. Un certain nombre de ces familles ont déjà été accueillies chez nous. Dimanche dernier, 6 mars, devant
l'église ukrainienne de Paris, les bénévoles des scouts ukrainiens de France ont organisé une collecte de dons :
beaucoup de paquets de pâtes, de raviolis, de savons, de pansements et de désinfectants ont été ainsi recueillis.
Dans un communiqué daté du lundi 7 mars, l'A.M.F. (Association des Maires de France) s'est exprimée en ces termes :
"Les besoins des ukrainiens se portent, désormais, prioritairement, sur du matériel spécifique. Nous invitons les mairies
et les associations à amplifier l'élan de solidarité sous forme de dons financiers."
Il est rappelé que, certes, le don en nature est important, parce que chacun peut, de cette manière, exprimer sa
solidarité de manière immédiate et concrète. Cependant, l'A.M.F. précise ceci :
"Tous les types de dons sont utiles et, en France, les associations récoltent de la nourriture et des vêtements tous les
jours. Mais, à l'international, nous n'acheminons pas de dons en nature. Nos équipes qui sont sur place, en Ukraine, nous
disent que les entrepôts sont déjà pleins, car les Polonais, mais aussi les Hongrois et les Roumains ont été extrêmement
généreux. A ce jour, la Fondation de France a déjà récolté 5 millions d'euros pour l'Ukraine, et le risque, c'est aussi qu'on
soit dans l'incapacité de tout gérer, parce que la logistique exige beaucoup d'espace et de personnel. Il faut se dire qu'un
paquet de pâtes qui est acheminé là-bas, revient très cher en transport. Le don le plus efficace à l'international, c'est le don
en argent. De plus, l'argent permet également d'acheter sur place, ce qui favorise l'économie locale."
Ces informations se trouvaient dans le journal "La Croix" du mercredi 9 mars dernier. Continuons à soutenir nos
frères et soeurs ukrainiens par nos prières et aussi financièrement.
Joachim Jauregui
11/03/2022