L'ami très sûr d'Ambroise, c'est Jésus. En classe, un Vendredi Saint à 15h, il lève le doigt :
« Madame, pouvons-nous faire une minute de silence pour le Christ ? C'est l'heure à laquelle il est mort. » L'institutrice demande l'avis des élèves ; personne n'est contre. Alors tous observent un silence profond, qui émeut beaucoup les enfants.
En juin 2006, quatre jours après le match France-Italie et le geste malheureux de Zinédine Zidane, Ambroise rentre à l'hôpital de Villejuif. Il a douze ans. Les médecins lui expliquent son mal : un cancer des os, très rare, qui a déjà fait des métastases. « Est-ce qu'on en meurt ? » demande Ambroise.
La vie d'Ambroise se partage alors entre l'hôpital, la maison et l'école. Il affronte avec courage sa maladie : « Il y a quelque chose en moi à détruire » dit-il. Avec énergie, il répète souvent : « On y va ! » ou « On continue ! » Dans son carnet, il écrira un jour :
« Sans Jésus, je ne serais pas allé loin. »
En 2007, Ambroise est en rémission. Il rattrape tout son retard à l'école. Il demande le sacrement des malades, car il veut conforter en Église tout ce qu'il a vécu pendant ces longs mois.
(À suivre)
Prière
Seigneur Jésus, quand je suis malade, quand je souffre, je voudrais pouvoir t'offrir le même courage que celui de cet enfant. Accorde ton secours aux malades, Seigneur.
