Pour la majorité d'entre nous, la mémoire collective du terrorisme – devenu depuis un véritable fléau dans le monde – démarre en 2001 avec quatre avions détournés par des terroristes ; deux d'entre eux ont détruit les deux tours du Word Trade Center de New-York.
Vingt ans ont passé, on n'entend plus parler dans les médias que d'attentats : racistes, interethniques, interreligieux et antireligieux… Faut-il baisser les bras ou, pire, jouer les indifférents ? Sûrement pas.
Jésus nous a enseigné la Paix, le pape François est un pèlerin de la Paix. Nous devons la pratiquer malgré nos différences.
Après les attentats, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, prix Nobel de la Paix, parlait ainsi : « La paix doit être recherchée par-dessus tout parce que c'est la condition pour que chaque membre de la famille humaine puisse vivre dignement et en sécurité […]
Dans chaque croyance ou tradition, on peut découvrir des valeurs de tolérance et de compréhension mutuelle. Le Coran, par exemple nous dit : « Vous avez été créés à partir d'un couple, un homme et une femme, et vous êtes devenus des nations et des tribus pour que vous puissiez vous connaître les uns et les autres […] » Dans la tradition juive, le commandement « Aimez votre prochain comme vous-même » est l'essence même de la Torah. Cette pensée se retrouve dans la prière chrétienne, qui nous enseigne elle aussi à « aimer nos ennemis et prier pour ceux qui nous persécutent. […] » Chacun de nous a le droit d'être fier de sa foi ou de son héritage spirituel. Nous pouvons aimer ce que nous sommes sans pour cela haïr celui ou celle que nous ne sommes pas. » (Discours à Oslo, le 10 décembre 2001).
Prière
Ô Seigneur, Dieu de toute l'humanité, ta joie serait que nous soyons tous unis en toi dans l'attente de notre salut - ta joie serait que nous vivions en paix - ta joie serait que nous nous aimions, et que nous nous laissions aimer. Amen.