Il émane d'Ambroise quelque chose de lumineux. Ceux qui le côtoient ressentent sa foi et son amour pour Jésus. Ils éprouvent aussi de l'admiration pour le combat de ce garçon contre sa maladie. Ambroise confie à de rares amis, qu'il souhaite devenir prêtre.
Mais la fièvre et les douleurs sont revenues ; les tumeurs se sont disséminées. Ambroise va affronter dix-neuf mois de souffrances. Il ne tient aucun propos de colère contre sa maladie. Il pense souvent à Jésus crucifié. Il ne parle pas de sa souffrance, mais il répète souvent:
« Être chrétien, c'est être dans la joie. »
Au mois de juin 2009, Ambroise a préparé sa confirmation avec son papa – qui a été ordonné diacre l'année précédente. Le garçon est très malade durant les jours qui précèdent la cérémonie, il ne mange presque plus. Mais il n'est pas question pour lui de ne pas être présent. Et il y va. Et il tient le coup. Il sait, lui, pourquoi il peut tenir debout malgré la faiblesse de ses jambes si douloureuses : l'Esprit-Saint le remplit de joie et d'amour ; il écrit dans son carnet :
« Si tout le monde connaissait le don de Dieu, nous serions une civilisation de l'amour ». Quelques jours après, il réédite l'exploit pour passer le brevet qu'il réussit brillamment.
Le 10 octobre 2009, Ambroise compte sur les joueurs de l'équipe de France, pour sauver l'honneur. Il assiste à la première mi-temps qui est navrante. Trop fatigué, il va se coucher. Les Bleus ont un sursaut et marquent cinq buts. Ambroise ne le saura pas sur terre. Il est entré dans le coma, et il meurt une semaine plus tard.
« On ne souffre jamais seul. » sont ses dernières notes.
(Sources : Une vie de Quinze ans - biographie de Michel Seonnet)
Prière
Seigneur, je désire faire miennes la confiance en toi et la sérénité de ce jeune garçon. Qu'Ambroise soit pour nous un modèle pour chacun de nos jours !