Saint Grégoire de Naziance naquit en 329 en Capadoce, dans une famille chrétienne. Il fait partie, avec Basile de Césarée et Grégoire de Nysse, des « Pères cappadociens ».
Il part faire des études à Alexandrie puis à Athènes, où il rencontre Basile de Césarée, qui deviendra son ami. Il retourne auprès de son père. Il est ordonné prêtre, puis évêque de Sasimes par Basile. Cependant, il ne peut s'y rendre, et deviendra alors le premier évêque auxiliaire de l'Eglise.
Après la mort de son père, il se retire et mène une vie monastique. Invité à Constantinople, il prend part à la lutte contre l'arianisme et contre les divisions de l'Eglise de Constantinople. Il est partisan de la doctrine du concile de Nicée, et cherche à défendre la place de l'Esprit Saint dans la théologie orthodoxe.
L'empereur Théodose Ier impose à Grégoire de devenir évêque de Constantinople. Il préside alors le concile de Constantinople, mais démissionne. Il écrit plusieurs lettres et discours défendant et exposant la divinité du Saint-Esprit.
Ses reliques sont transférées à Rome au VIIIème siècle pour éviter leur destruction lors de la querelle iconoclaste, interdisant le culte des icônes. Elles ont été restituées par le pape Jean-Paul II au patriarche Bartholomée Ier de Constantinople, geste de réconciliation entre catholiques et orthodoxes.
Saint Grégoire de Nazianze est fêté le 2 janvier.
Si 39, 6-14
Dès l'aurore, le juste tournera son cœur vers le Seigneur qui l'a créé. En présence du Très-Haut il priera ; il ouvrira sa bouche pour supplier, et pour ses péchés il priera. Si le Seigneur, qui est grand, le veut bien, il sera rempli de l'esprit d'intelligence. Il répandra comme une ondée ses paroles de sagesse, et dans la prière il rendra grâce au Seigneur. Sa réflexion et sa science, il les conduira dans le droit chemin, et il méditera sur les secrets de Dieu. Il répétera les connaissances qu'on lui a enseignées, et sa fierté, il la trouvera dans les paroles de l'alliance du Seigneur. Beaucoup de gens feront l'éloge de son intelligence ; tout au long des siècles, elle ne sera pas effacée. Son souvenir ne disparaîtra pas, son nom vivra de génération en génération. Les peuples raconteront sa sagesse, et l'assemblée proclamera sa louange.