Marguerite n'est pas allée à l'autre bout du monde pour secourir des malheureux ; non ! Elle a passé sa vie entière dans son village de La Pierraz près de Fribourg en Suisse. Sa famille, des agriculteurs, était très modeste, et tout n'y était pas rose. Elle a été au service de chacun avec amour, désintéressement et silence, car dans son cœur, Jésus était sans cesse présent.
Elle n'a pas choisi un métier lucratif ; non ! Marguerite a appris la couture, et elle en a vécu. Elle a mis ses talents au service des autres ; elle habillait même ceux qui ne pouvaient pas payer. Tout en travaillant, Marguerite priait sans cesse. Ses silences étaient remplis d'un dialogue continu avec Dieu.
Marguerite aimait tant Jésus que, sur la fin de sa vie, elle a reçu les stigmates – les cinq plaies de Jésus – qui la faisaient beaucoup souffrir. Or, ce n'est pas pour cela que Marguerite a été canonisée. C'est grâce à son amour constant pour Jésus et pour ses frères.
Il n'y a pas de hauts faits, chez cette célibataire modeste, et pourtant le 29 octobre 1995, le pape Jean-Paul II la béatifie en disant :
« Marguerite Bays était une humble laïque, dont la vie était cachée avec le Christ en Dieu. Il s'agit d'une femme toute simple, avec une vie ordinaire, en qui chacun de nous peut se retrouver. »
Le 13 octobre 2019, c'est le pape François qui la canonise :
« Sainte Marguerite nous montre combien la prière simple est puissante, de même que la patience endurante et le don de soi silencieux […] C'est la sainteté dans le quotidien. »
Prière :
Comme sainte Marguerite, je te dis, Seigneur Jésus : « Je ne sais pas ce que tu veux de moi, ce que tu veux faire de moi, mais aide-moi à me mettre à ta disposition. »
